Résumé

Un groupe RAC (Rock Against Communism), une version raciste et pas écoutable de la oï. Composé essentiellement de l’entourage des Québec Stompers,  (un groupe d’amis connus essentiellement pour leur implication dans le trafic de stupéfiants et leur haine des groupes de gauche. Grâce aux efforts des antifascistes, ce groupe de losers racistes est pogné pour faire ses shows en secret dans leur local de pratique devant une dizaine de chums, parce qu’aucune salle ni aucun bar ne veut de leur marde. Ils s’autoproclament une « machine », mais la machine est rouillée et maghanée en tabarnak!

Historique

Un autre groupe d’extrême droite relativement important qui précède le dépôt de la Charte des Valeurs est Légitime Violence, un groupe de punk hardcore « ultranationaliste » établi dans la ville de Québec. Le groupe appartient en fait à une mouvance skinhead raciste plus large qui s’est développée au Québec vers la fin des années 2000 et qui comprend entre autres des groupes comme Coup de Masse, Bootprint et Trouble Makers.

Composé essentiellement de l’entourage des Québec Stompers (un groupe d’amies connus essentiellement pour leur implication dans le trafic de stupéfiants net leur haine des groupes de gauche). Lors de la veillée du jour de l’an 2007, six membres des Stompers ont fait irruption au Bar-Coop l’AgitéE, un lieu de rencontre de la gauche à Québec, et l’un d’eux a poignardé six personnes. Légitime Violence a fait sa première apparition médiatique en étant retiré du Festival « Envol et Macadam » en 2011 pour les propos racistes de leurs chansons (l’une d’entre elles comprenait notamment ce passage pro-Shoah : « Déroulons les barbelés, préparons le Zyklon B! »). Le groupe entretient aussi des liens étroits avec le mouvement musical d’extrême droite Rock Against Communism. Leur impact à l’extérieur du milieu skinhead raciste demeurait toutefois relativement limité avant la constitution du groupe Atalante en 2016. L’information entourant les concerts de Légitime Violence au Québec tend effectivement à être divulguée de manière très parcimonieuse, voire à être dissimulée, pour éviter des représailles des groupes antifascistes. Leur succès est beaucoup plus important en Europe, où ils parviennent à faire des tournées et à vendre du matériel promotionnel pour le groupe.

Principaux faits d’armes

  • Jour de l’an 2007 : six membres des Stompers, dont Raphaël Lévesque, font irruption au Bar-Coop l’AgitéE, un lieu de rencontre de la gauche à Québec , et l’un d’eux (Yan Barras) poignarde six personnes. Légitime Violence fait référence à cet attentat dans leurs paroles haineuses.
  • 2011 : le groupe se fait couper l’herbe sous le pied lorsque, sous la pression populaire, le festival Envol et macadam de Québec retire leur concert de sa programmation.
  • 2013 : tournée européenne qui leur permet de tisser des liens avec des groupes néonazi et leur donne l’occasion d’assumer clairement leurs positions politiques fascistes.
  • 2015 : leur 2e tournée européenne les inspire de créer un groupe politique fasciste sur le modèle de CasaPound (Italie) ou Bastion Social (France). Ce sera Atalante.

 

Membres connus

 

RAPHAËL « RAF STOMPER » LÉVESQUE

Chanteur
Profession : revendeur de drogues (speed , stéroïdes, GHB, etc.) et livreur de pad thai. Étudie pour devenir truckeur

 

BENJAMIN « BEN STOMPER » BASTIEN

Guitare

 

 

JAHN « DELABANIERE »

Basse
Profession : tatoueur et trippeux de grandeur nature notamment Bicoline et Vinland

JEAN-SÉBASTIEN

Batterie

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