Opposez-vous à la violence de l’austérité tout comme à la violence de l’exclusion raciste en rejoignant notre contingent antiraciste le 28 octobre!

QUAND : 13 h, Samedi, 28 octobre

OÙ : PARC VILLERAY (coin Jarry et Christophe-Colomb)

Des décennies de compressions – autant sous les Libéraux que sous le Parti Québécois – ont rendu la vie moins sécuritaire et plus difficile pour les moins fortuné.e.s et les travailleurs et travailleuses du Québec. Bien que cette situation affecte toutes sortes de gens de différentes communautés, ce sont les personnes opprimées, soit les femmes, les immigrant.e.s, les personnes racisées et les personnes en situation de handicap qui sont le plus durement frappées.

Paradoxalement, tout ceci arrive alors que le gouvernement a dégagé le plus gros surplus budgétaire depuis de nombreuses années.

De plus, cette situation se développe alors que des groupes racistes prennent la rue en blâmant les immigrant.e.s pour les dégâts causés par des années de compressions, en tentant de s’approprier la colère de la population face aux ravages du néolibéralisme et son anxiété face à un futur incertain. Ces groupes essayent de rediriger la colère contre ceux et celles qui, en réalité, sont le plus touché.e.s par les mesures d’austérité.

Le surplus budgétaire du gouvernement en 2017 est sans précédent, mais les manifestations anti-immigration et anti-musulman.e.s qui se sont déroulées au cours de cette même année le sont aussi. Les discours racistes portés par ces manifestations parlent souvent de soutenir « les nôtres » en premier et d’exclure ou de marginaliser « les autres », soit toutes celles et tous ceux qui ne sont pas des Québécois.es blanc.he.s « de souche », en faisant croire que ces mesures sont nécessaires pour protéger les intérêts de « nos » pauvres. Ces discours toxiques  montent les personnes qui sont souvent dans les situations les plus précaires en boucs émissaires, en les blâmant pour les dégâts causés par les capitalistes et leur État.

Les racistes proposent une société basée sur les privilèges de ceux et celles qui possèdent les « bonnes » origines et nationalités, la « bonne » culture et la langue avec un accent approprié, et qui vivent de la manière qui leur est dictée. Illes supportent les services sociaux et communautaires, mais uniquement dans la mesure où ces services peuvent être utilisés pour renforcer les hiérarchies racistes séparant les privilégié.es et les exclu.es.

Cette incitation  la violence xénophobe a des effets tangibles sur la société, à plusieurs égards. On peut le constater avec l’augmentation des crimes haineux, comme l’attentat meurtrier à la mosquée de Québec en janvier dernier, mais aussi avec le harcèlement constant des femmes musulmanes qui portent le voile en public, un comportement désormais institutionnalisé avec la promulgation de la Loi 62, une législation discriminatoire clairement conçue par le parti Libéral comme  une mesure complaisante à l’intention d’un électorat de plus en plus raciste.

Contre cela, nous nous battons pour une société basée sur l’entraide, la solidarité, la liberté d’être qui nous sommes et l’engagement de faire face aux défis que nous pose un avenir commun. Leur slogan est: « Les nôtres avant les autres ». Notre slogan est: « Les autres sont aussi les nôtres! ».

Le 28 octobre, nous nous joindrons à la Coalition Main Rouge pour demander au gouvernement d’investir dans les services publics, les programmes sociaux et le secteur communautaire. Nous marcherons en tant que contingent antiraciste et  antifasciste, afin de montrer de manière claire non seulement notre opposition à la violence de l’austérité, mais aussi à la violence raciste.