Ceci est le texte d’un tract qui sera distribué le 16 août de 8h00 à 11h00 devant le palais de justice (1 Notre Dame est) lors d’un rassemblement festif contre Atalante — pour plus de renseignements veuillez voir l’événement facebook ici:  https://www.facebook.com/events/940902902761706/

Les fascistes d’Atalante ne sont pas les bienvenus à Montréal! (ni nulle part ailleurs…)

Le 16 août 2018 comparaît au Palais de justice de Montréal Raphaël Lévesque, alias Raf Stomper, petit chef du groupuscule néofasciste Atalante. Ce ramassis de trous-du-cul racistes, principalement implanté à Québec, a multiplié les actions de visibilité à Montréal au cours des derniers mois, y compris le semblant de grabuge dans les bureaux deVice qui vaut aujourd’hui des accusations à Raphaël Lévesque…

NOUS SOMMES LÀ POUR SIGNIFIER À ATALANTE ET À LEURS SYMPATHISANT-E-S QU’ILLES NE SONT PAS ET NE SERONT JAMAIS BIENVENU-E-S (NI EN SÉCURITÉ) À MONTRÉAL!

Les fachos devront continuer à mener leurs pitoyables actions en surprise ou sous le couvert de la nuit, faute de quoi ils s’exposent aux représailles de la communauté antifasciste de Montréal. Et chaque fois que nous saurons qu’ils ne sont pas loin, ils nous trouveront sur leur chemin… C’est une promesse.

Quessé ça, Atalante!?

Atalante est un groupe fasciste formé en 2016 par des membres et des individus gravitant autour du band hardcore Légitime Violence et du milieu contre-culturel skinhead raciste de Québec (le Québec Stomper Crew). La création d’Atalante reflète la prétention pour ces boneheads, regroupés autour de Raphaël Lévesque et Benjamin Bastien, de se doter d’un bras politique pour faire valoir leurs idées toxiques.

Délaissant plus ou moins l’approche brutale des skinheads white power qui avait marqué l’imaginaire collectif dans les années 1990, Atalante se modèle sur des mouvements néofascistes européens plus contemporains, dit de «troisième position», comme CasaPound, en Italie, et Bastion Social, en France.

Mais ne nous méprenons pas : l’inspiration militante d’Atalante est en droite ligne avec les mouvements fascistes violents du vingtième siècle. Ils sont racistes, antisémites, sexistes, homophobes et opposés à l’immigration, à la diversité et à la cohabitation de différentes cultures.

Et qu’est-ce qu’ils veulent?

Les mouvements fascistes dits de «troisième position» ont une vision du monde raciste et ultranationaliste axée sur la ségrégation complète des différents groupes ethniques, qu’ils appuient sur un antisémitisme (une haine des Juifs) déguisé en rejet du «mondialisme». Ils s’opposent à toute forme d’immigration, mettent de l’avant une logique raciste de «préférence nationale» (le slogan «les nôtres avant les autres») et vont jusqu’à prôner l’expulsion massive des populations issues de l’immigration (le concept de «remigration»). Leur vision politique est un retour vers un supposé âge d’or de la nation blanche, patriarcale, française et catholique, où les femmes restent dans la cuisine, les personnes de couleur restent dans «leur pays» et la diversité est un signe de décadence à supprimer.

Les groupes comme Atalante admirent ouvertement les dictatures fascistes comme celles de Mussolini, Hitler, Franco ou Pinochet. Ils vouent une haine totale aux progressistes, féministes et antiracistes, ce qui les amène parfois à agresser physiquement des personnes qu’ils considèrent comme ennemies.

Les fascistes prônent l’intolérance et la haine de la différence.
Opposons-leur la force et la richesse de notre diversité.
Ils ne passeront pas.